| 6. EPILOGUE Le mardi 1er août 1944, Anne consigne, comme à son habitude, ses pensées, ses idées, ses impressions. Plus que jamais elle affirme son désir de s'améliorer, de progresser vers son idéal de perfection : "... je continue à chercher le moyen de devenir celle que j'aimerais tant être, celle que je serais capable d'être, si... il n'y avait pas d'autres gens dans ce monde. A toi, Anne." C'est la dernière lettre d'Anne. Trois jours plus tard, le 4 août, la police allemande fait une descente à l'annexe. Les Frank et leurs amis ont-ils été trahis par des voisins soupçonnant leur présence à l'annexe? Malchance due au hasard? Intuition de la police supposant que les bureaux pouvaient abriter des réfugiés? Arrêtés, les habitants de l'annexe et leurs protecteurs Koophuis et Kraler furent déportés. Anne mourut au camp de concentration de Bergen-Belsen après huit mois de détention, deux mois avant la capitulation de l'Allemagne, victime du racisme et plus précisément de l'antisémitisme. Elle avait quinze ans. |