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Déclaration Universelle des Droits de l'Homme

 

La Déclaration universelle des droits de l'Homme est un texte adopté le 10 décembre 1948 par l'Assemblée générale des Nations unies et proclamant inaliénables, pour la première fois sur le plan international, les droits de l'Homme et les libertés fondamentales. Le texte compte 30 articles.
Il a été voté par l'ensemble des pays représentés aux Nations unies, à l'exception de l'URSS, de cinq démocraties populaires, de l'Arabie Saoudite et de la République sud-africaine.

La Déclaration universelle des droits de l'Homme constituait une protestation contre les atrocités commises par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale et limitait de manière novatrice le pouvoir discrétionnaire des États.

Elle fut complétée par des conventions régionales - Convention européenne des droits de l'Homme en 1953, Convention américaine en 1969 - et par deux pactes des Nations unies, entrés en vigueur depuis 1976, qui précisent la déclaration de 1948 et instaurent des organes de protection des droits de l'Homme.

En adoptant la déclaration universelle, la communauté internationale édictait des normes auxquelles les États devaient obligatoirement se conformer. Mais si les Nations unies, à travers les pactes, et certaines organisations régionales, se sont dotées d'organes de protection, ceux-ci ne sont pas nécessairement contraignants pour les États qui ne respectent pas leurs obligations. Seules deux institutions ont, en matière de droits de l'Homme, compétence pour trancher des litiges opposant un citoyen à un État : la Cour internationale de La Haye et la Cour interaméricaine des droits de l'Homme.

A ne pas confondre avec la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen, préambule à la Constitution de 1791, voté le 26 août 1789 par l'Assemblée sous la Révolution française.

Sources : Encyclopédie Encarta 97


Suggestion d'utilisation

On peut assez facilement montrer que cette déclaration est d'abord une réaction internationale aux atrocités commises par les nazis notamment. Il est cependant assez aisé de montrer qu'il s'agit surtout d'intentions. La plupart des articles ont été et sont toujours violés un peu partout dans le monde. Dans certains cas, la Belgique, comme les autres pays européens, applique mal ou même viole certains articles. La situation des candidats réfugiés et les expulsions, parfois violentes voire mortelle (Sémira Adamu), qu'ils subissent sont un exemple de violation des articles 2, 3, 5, 9 et 14.

On peut chercher avec les élèves, en collaboration avec le cours d'histoire ou d'étude du milieu, d'autres exemples.

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